SOLUTIONS POUR NOTRE
DEVELOPPEMENT
LES CONDITIONS DU DEVELOPPEMENT
La santé
La santé est un facteur clé pour la croissance. Elle n’est pas seulement la conséquence du sous-développement. Elle en est également une des conditions pour en sortir. Non seulement elle améliore à court terme la productivité des travailleurs mais encore elle favorise l’accès à l’éducation (une mauvaise santé du chef de famille détourne les enfants du système éducatif). Le maintien, voire le développement, de maladies telles que le sida, la malaria, la fièvre jaune, la tuberculose représente une trappe au sous-développement. OA Bayangam l’espérance de vie à la naissance est très basse, la prévalence du sida la plus élevée et les dépenses publiques de santé des plus faibles. La plupart de nos concitoyens ont dû réduire leurs dépenses de santé à cause de la conjoncture économique qui n'est pas des plus favorable. L’accès à la santé est réservé aux plus riches (15). L’amélioration de la santé de Bayangam passe par la capacité d'accueil du dispensaireaussi bien en qualité qu'en nombre de lit, une augmentation des aides "publiques" (élites traditionnelles et urbaines) pour la santé et la prévention , un accès (bon marché) aux médicaments et une importante aide internationale de la diaspora.
L’eau
La mauvaise qualité de l’eau est un facteur de détérioration de la santé. A Bayangam la moitié, ou plus, de la population n’a pas accès à un point d’eau aménagé. L’Objectif de l'eau pour tous ou du moins pour 50% de la population est-il utopique? Cet objectif est déjà aujourd’hui hors de portée. Pourtant il ne coûterait que quelques millions de francs que les yogams, s'ils étaient de bonne volonté, pourraient financer.
L’éducation
Le bas niveau d’éducation est un obstacle au développement et maintient la pauvreté. Le taux d’alphabétisation des adultes a Bayangam n'est surement pas connu. Beaucoup d’enfants à Bayangam ne sont pas scolarisés. avec toute les conséquences que cela peut entrainer allant de la difficulté à trouver du travail à la délinquance juvénile que nous connaissons dans ce village. Pourtant le taux de scolarisation primaire a considérablement augmenté mais il y a trop d'élèves par classe et un manuel pour trois voire cinq. Il s’agit d’assurer la reproduction des élites. Très souvent inutilement pour le pays d’ailleurs puisque ces diplômés vont massivement s’expatrier vers les pays développés qui leur offrent des meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.
Les infrastructures
Les infrastructures matérielles.
Une des causes du sous-développement tient au manque d’infrastructures matérielles. Plusieurs pays en sont restés aux seules infrastructures routières et ferroviaires héritées de la colonisation française ou anglaise.
L’électricité.
Le même propos tenu pour l'eau peut l'être pour l'électricité. Plusieurs familles n'ont toujours pas l’électricité et cela représente un handicap sérieux pour leur développement. L’autosuffisance alimentaire dans le Sahel ne pourra être atteinte sans électricité. Elle est nécessaire à une meilleure qualité de vie et à l’allégement de certains travaux (utilisation de moulins pour moudre, par exemple). Mais elle est également indispensable sur le plan de la communication (téléphone) et de la santé (réfrigérateur pour conserver certains vaccins et médicaments). Le développement d’énergie solaire ou photovoltaïque ne dépend que du financement.
Les infrastructures communicationnelles. Elles sont tout aussi importantes que les infrastructures matérielles. Pour compenser ce déséquilibre il faut organiser les circuits de transport et de communication et mettre en présence l’offre et la demande locale ». Il en résulte entre autres que moins d’un Africain sur cent a un accès à Internet.